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A 6 six jours du Mondial / Le ministre Alain Lobognon déclare : Nous allons au Brésil pour chercher la Coupe du Monde (…) Laissez Lamouchi tranquille !



Invité de la Rédaction, le jeudi 5 juin 2014, de L’Intelligent d’Abidjan ‘’ le quotidien indépendant dont vous rêvez’’, le ministre de la Promotion de la Jeunesse, des Sports et Loisirs, Alain Michel Lobognon s’est prononcé sur la 3e participation consécutive de la Côte d’Ivoire à une phase de poule de la Coupe du monde. La colère de Doumbia Seydou, les chances de qualification des Eléphants pour le second tour, le budget global de la campagne brésilienne, la mobilisation des Eléphants ont été passés au peigne fin par le premier responsable du sport ivoirien. Pendant 90 minutes chrono, le ministre Alain Lobognon a répondu sans faux-fuyant aux questions des journalistes.

 

M. le ministre, les Eléphants ont joué deux matches amicaux, la première contre la Bosnie qui s’est soldée par une défaite (1-2) et la seconde contre le Salvador qui a vu la victoire de notre équipe nationale (2-1).

Quelles sont vos appréciations par rapports à leurs deux prestations ?

 

La Côte d’Ivoire n’est pas à sa première grande compétition comme la Coupe du Monde. Régulièrement à la veille des compétitions, souvent vous avez des défaites au cours des matches amicaux ou quelques victoires ou des matches nuls. Nous avons eu donc deux matches de préparations qui doivent permettre à l’équipe de récupérer, mais surtout de déterminer son onze d’entrée. Au cours du premier match, nous avons vu huit (8) nouveaux joueurs pour trois (3) doyens comme on le dit. Il appartenait au staff et au coach de choisir son équipe. Si le coach avait d’entrée, mis son équipe type, nous aurions trouvé beaucoup de personnes pour dénoncer ce fait. Le coach a dans le premier match amical, mis à l’essai des joueurs. Ces deux matches ont prouvé que la Côte d’Ivoire n’avait pas encore les automatismes nécessaires pour affronter avec optimisme cette Coupe du Monde. Mais l’espoir est permis. Et si le match contre la Bosnie a permis à l’entraineur de justifier la sortie de certains joueurs des 28 du départ. Le match contre le Salvador a permis également aux Ivoiriens de découvrir que, il y a du bon, mais il y a aussi dumoins bon dans l’équipe. Il appartient donc à l’entraîneur, comme nous l’avons toujours affirmé, d’assumer ses responsabilités parce qu’il est le seul entraîneur, le chef. C’est vrai qu’en Côte d’Ivoire, nous avons 22 millions d’entraineurs, mais il est le seul entraîneur de l’équipe, et il doit aller jusqu’au bout dans ces choix et après nous tirerons les leçons.

 

Parlant de la liste des 23 donnée par Sabri Lamouchi, quelles commentaires faites-vous sur les sélectionnés ? Pensez- vous que cette liste est conforme aux talents généraux qu’on trouve en Côte d’Ivoire ?

 

Une sélection nationale de football ne fait pas partie des instruments de la démocratie. Une sélection nationale se base sur la performance du moment. L’entraîneur est libre et responsable dans ses choix d’appeler un joueur ou pas. J’ai toujours dénoncé le fait qu’en Côte d’Ivoire, notre Direction technique nationale ne jouait pas son rôle. Rien n’a changé depuis et je me pose souvent la question de savoir si l’opinion sportive ellemême se rend compte que nous n’avons pas de Direction technique nationale. Pourtant nous avons un Centre national technique de football. A quoi sert-il ? Aujourd’hui on sélectionne 23 joueurs, mais j’aurais pu dire mais pourquoi n’avons-nous pas pris le meilleur buteur du championnat national, puisqu’on a un meilleur buteur national ? Les Ivoiriens se disent que, ne doivent jouer en équipe nationale que ceux qui sont à l’extérieur. Il est temps maintenant, après cette Coupe du Monde, de s’asseoir et de définir une politique nationale du football. Tant que nous n’aurons pas défini une politique nationale du football, nous aurons à chaque occasion, ces problèmes là, où ceux qui ne sont même pas informés feront des commentaires. Ou, ceux qui ne s’informent même pas présenteront les joueurs comme étant les meilleurs du moment. Alors que les meilleurs du moment sont connus. La FIFA a rendu son onze (11) de l’année. La CAF en a fait autant. A l’issue des championnats en Europe, l’UEFA a rendu public ses meilleurs athlètes. Les Ivoiriens ne se sont pas posés la question de savoir pourquoi il n’y pas 11 Ivoiriens dans ces différentes sélections. Aujourd’hui, le coach Lamouchi a sélectionné ses 23 joueurs, laissons le coach aller jusqu’au bout de ses choix. Maintenant je rappelle que sur le terrain, il y a 11 joueurs. Et une réflexion que nous sommes en train de murir, c’est de demander après le Mondial, que les Ivoiriens contribuent véritablement à la sélection. Nous donnerons l’opportunité aux Ivoiriens de sélectionner, de proposer une liste de 10 joueurs, une façon pour nous de renflouer les caisses de l’équipe nationale car de toute façon, si nous demandons de sélectionner 10 joueurs, ils ne vont pas se tromper et vous serez d’avis avec le coach national. Les gens vont donc voter et nous aurons de l’argent pour financer l’équipe nationale. Ce sera une bonne façon de responsabiliser chaque Ivoirien dans le choix des joueurs qui seront sélectionnés.

 

Justement à propos de joueurs non sélectionnés, que pensez-vous de la sortie de Doumbia Seydou qui s’est répandu dans les médias en exprimant sa colère ? N’est-ce pas là, sujet à perturber et à fragiliser la sérénité du groupe ?

 

Non, cela ne peut pas fragiliser le groupe. J’ai dit ici que Lamouchi lui-même en 1998 était l’un des meilleurs athlètes en France. Mais à un moment donné, le sélectionneur national a fait un choix. Fallait-il maintenir Lamouchi et tous les autres au risque d’écarter Zinedine Zidane et Dugary ? L’entraîneur de l’équipe de France a fait un choix. Il a mis Lamouchi de côté. Rappelez-vous Sénégal 92, au moment de former la sélection, les responsables de l’époque avaient mis de côté le meilleur buteur du championnat national en la personne du regretté Daly Benoît. Les Ivoiriens ont protesté en criant à l’injustice, ils se sont demandés pourquoi on mettait de côté le meilleur buteur du championnat national. Mais ’entraîneur y avait des choix à faire. Un bon entraîneur, c’est celui qui fait ses choix et qui les assume. Maintenant, vous qui êtes des observateurs, vous vous rendez compte que ce joueur qui n’a pas été sélectionné est un avant-centre. Et l’entraineur a expliqué avoir dû choisir des doublures. Il a deux équipes avec deux avant-centres et j’ai demandé à ma fille de cinq (5) ans de me donner les noms des deux avant- entres pour ce Mondial brésilien. Elle m’a répondu Didier Drogba et Wilfred Bony. Maintenant, si les Ivoiriens estiment qu’il faut mettre Didier Drogba de côté, qu’ils se prononcent. S’ils estiment qu’il faut mettre Wilfred Bony de côté, qu’ils se prononcent. Mais, nous pensons que le coach a fait de bons choix en prenant les deux meilleurs avant-centres que nous avons. Je dis qu’il y a un meilleur buteur dans le championnat de Côte d’Ivoire,tant qu’ilest pourquoi ne l’a-t-on pas choisi parmi les 23 ?

 

Tout à l’heure, vous avez dit que le sélectionneur fait sa liste des sélectionnés. Quand ça se passe ainsi, c’est normal. Mais qu’en est-il des joueurs qui se font sélectionner ?

 

Car, c’est une pratique qu’on dit assez courante dans l’équipe nationale de football. Est-ce possible qu’un joueur se fasse sélectionner? Ce sont des pratiques que les Ivoiriens savent. Ce sont des pratiques que nous avons dénoncé au sortir de la Coupe d’Afrique, en Afrique du Sud. Il nous a été dit que ça ne faisait pas honneur au pays. Maintenant, nous disons qu’à ce jour il n’existe pas de baromètre. Il n’existe pas de baromètre en Côte d’Ivoire où vous avez les meilleurs joueurs du moment qui sortent du circuit par rapport à ces pratiques. Vous avec un coach dont la mission est de superviser l’ensemble des joueurs. Il faut qui fasse son travail et on ne me dira pas que Lamouchi n’a pas eu le temps de superviser un joueur qu’il a choisi ! Il a supervisé je le pense, tous les sélectionnés. Maintenant, attendons et permettons à ceux qui ont été sélectionnés de se concentrer et puis après la Coupe du Monde, nous allons redéfinir ensemble, une politique nationale du football.

 

La Coupe du Monde est un challenge très important pour la Côte d’Ivoire. Un des points importants concerne celui de a discipline des joueurs à l’intérieur de la sélection. Est-ce que vous êtes, M. le ministre, très attentif à ces choses ? Avez-vous eu l’assurance que les joueurs vont respecter leurs programmes de travail ? Qu’ils font faire attention à leurs comportements dans les objectifs à atteindre?

 

Je veux dire ici sur la question de la discipline qu’il appartient au staff administratif et technique de la FIF de mettre les joueurs face à leurs responsabilités. Parce qu’on a souvent l’habitude de parler du coach, mais les joueurs également sont responsables. Ce sont eux qui portent le maillot national. Depuis 1960, on nous a donné l’occasion d’apprécier les coachs qui, se sont succédé à la tête de notre sélection nationale. Ces coachs, pour la plupart, sont des expatriés. Ce sont nos joueurs qui sont des nationaux et c’est à eux qu’il faut parler. L’indiscipline a toujours régné au sein de l’équipe nationale, mais nous aurions voulu voir des joueurs indisciplinés comme le fut feu Sékou Bamba, qui à un moment donné a dit son désaccord avec le choix technique de l’entraîneur et s’est retiré de l’équipe nationale. Nous aurions voulu voir des joueurs indisciplinés comme Gadji Céli qui sur le terrain disait à ses amis : « le coach a fini son travail en dehors du rectangle, c’est à nous maintenant de défendre les couleurs de notre pays ». L’indiscipline a toujours régné ? il appartient à la Fédération d’être forte. Ailleurs quand on surprend un joueur en train d’enfreindre les règles de discipline collectives, il est viré. Nous n’avons pas encore vu de joueurs virés de notre équipe nationale. Depuis 20 ans, nous avons souvent vu des joueurs claquer les portes de l’équipe nationale et revenir sans sanctions. C’est ce qu’il faut déplorer. Il appartient maintenant à l’opinion ivoirienne de dire aux joueurs que le maillot qu’ils portent est celui de l’équipe nationale. Une équipe nationale qui n’est pas la propriété de 23 joueurs, une équipe nationale qui n’est pas une association privée mais qui appartient à toute la Nation ivoirienne. L’indiscipline, nous allons la dénoncer. Chaque fois que nous aurons l’occasion de prendre quelqu’un sur les faits, nous le dénoncerons. Car, la Côte d’Ivoire mérite mieux qu’une sélection d’indisciplinés, mais une équipe soudée, volontariste qui mouille le maillot pour gagner et non une sélection de stars mondiales.

 

Est-ce que les joueurs ont chacun le même traitement en sélection nationale ? Il y a des joueurs de grandes qualités appelées stars. Est-ce qu’on pourrait leur appliquer une sanction particulière ? Et d’autre part, les sélectionneurs ne sontils pas influencés par ses stars ?

 

S’agissant de notre équipe nationale, j’avoue que vous avez de grosses têtes dans l’équipe, de grosses stars dans l’équipe, mais les ayant fréquentés souvent, je crois qu’ils sont plus timides que des indisciplinés notoires qui arrivent à influencer les choix techniques des entraîneurs. Lamouchi, est un joueur de caractère. Et je ne pense pas qu’aujourd’hui avec cette équipe nationale que nous avons de grosses stars de l’équipe nationale puissent s’imposer à l’entraineur. Il fut un moment où tout le monde disait que certains joueurs pesaient sur le classement. Je ne pense pas cela soit possible parce que l’entraineur sait ce qui l’attend. Si son équipe gagne, il sera le premier à être félicité par le ministre. Si l’équipe perd, il sera également le premier à être accusé par les Ivoiriens. Nous estimons que ces grosses stars savent ce que sait que la discipline dans les clubs où ils évoluent. Et aujourd’hui le football est ne se joue pas à huit-clos. S’il y a un petit problème, s’il y a tout de suite un incident, il sera connu mondialement. A l’époque nous n’avions pas encore les réseaux sociaux lorsque Sékou Bamba a claqué la porte de la sélection au motif que la Coupe d’Afrique qui allait se jouer en Afrique du Sud allait être un échec parce que sur le centre de regroupement, il a estimé qu’on ne pouvait pas s’entraîner dans la neige. Il a crié, il est sorti ; les gens ont dit à Abidjan non il est mauvais, non ceci. Il a eu finalement raison puisque après la CAN en Afrique du Sud, l’entraîneur n’est jamais revenu en Côte d’Ivoire. Paix à son âme aujourd’hui. La situation est ce qu’elle est. Il appartient à la Fédération nationale de football de faire comprendre aux joueurs qu’il y a un seul chef au niveau de l’équipe: c’est l’entraîneur. Sur le terrain, il y a un seul chef : c’est le capitaine. Maintenant si nous sommes concentrés sur l’essentiel, c’est de défendre les couleurs nationales. Jouer en équipe et non jouer avec des stars sélectionnées en équipe nationale. Nous irons loin dans cette coupe du monde. Quelle lecture Faites-vous de la poule de la Côte d’Ivoire. Quelles sont les chances des Ivoiriens ? Ce sont les 32 meilleures nations au monde qui sont aujourd’hui au Brésil. La poule des Eléphants n’est pas facile contrairement à ce qu’on peut croire. Chaque match a ses réalités. Mais, surtout les Eléphants nous ont habitués à jouer en fonction de l’adversaire. Moi, c’est ce que j’apprécie chez ces joueurs là. Je pense qu’ils ont leur épingle à tirer du jeu. Je ne veux pas faire de pronostics comme certains qui voient déjà les équipes africaines sortir du tournoi de la Coupe du monde, avant même que le premier tour ait lieu. Je ne pourrai pas faire de commentaires avant certains analystes qui font sortir les équipes africaines avant le premier tour. Je dis que cette poule est jouable et c’est en fonction donc des adversaires que nos joueurs se sont préparés ; maintenant il faut leur faire confiance.

 

Quelles actions spécifiques le ministère des Sports compte-t-il mener à la faveur de la Coupe du Monde au Brésil ? Quel sera l’apport de la Diaspora ivoirienne vivant au brésil?

 

Le Brésil étant un payscontinent, comment procéderez-vous pour rassembler les Ivoiriens afin de soutenir l’équipe nationale ? Merci pour ces trois questions. En tant que ministre représentant le gouvernement à cette Coupe du Monde, nous y allons pour accompagner notre équipe nationale. Il y a l’aspect politique de la Coupe du Monde. Le gouvernement ivoirien a été invité et c’est à ce titre que nous serons présents, à l’occasion de chaque match de nos joueurs. Mais nous ne éloignerons pas de notre équipe nationale pour gérer les urgences parce qu’il y a toujours des urgences. C’est vrai qu’on se pose la question de savoir si c’était nécessaire que le ministre se rende au Brésil. Nous avons menés des actions préparatoires qui font qu’au delà de la Coupe du monde, il y a des à côtés qui nous intéressent : Notamment la candidature de la Côte d’Ivoire pour l’organisation des CAN 2019, 2021. Vous savez très bien que la CAF (Confédération africaine de football) se réunit au Brésil. Tout le gotha du Comité exécutif sera présent ; nous avons des rendez-vous à ce niveau. Nous avons d’autres rendez-vous avec la FIFA parce qu’on nous fait croire que ce sont des parkings qui sont réservés et bien non. Nous avons déjà eu des rendez-vous. Nous irons échanger sur ce que j’appelle la politique nationale du football en Côte d’Ivoire, sur l’avenir du football en Côte d’Ivoire. J’ai déjà dit souvent, le football en Côte d’ivoire ne peut pas au 21ème siècle rester en marge du professionnalisme. La Côte d’Ivoire a besoin de moyens et aujourd’hui au Brésil c’est tous ceux qui décident du football mondial qui seront présents. Si vous n’avez pas un bon carnet d’adresses, n’attendez pas des miracles de votre football local. Nous avons donc un programme à respecter avec nos collaborateurs et nous respecterons ce programme à la lettre. Nous allons profiter de ce séjour qui est fiancé par le contribuable ivoirien, pour poursuivre le travail pour lequel nous avons été nommés à la tête du ministère. S’agissant de la Diaspora, les informations que nous avons reçues de notre représentation diplomatique font état de la présence de 150 Ivoiriens sur l’ensemble du territoire brésilien. C’est un pays-continent vous l’avez dit. Maintenant, il appartient à chacun de venir au stade sans y être obligé. En football, venir supporter n’est pas une obligation. C’est à chacun d’apprécier s’il vient ou pas. C’est pourquoi nous ne ferons rien, vraiment il faut être franc, nous n’avons pas mis un plan en place pour déplacer les supporters ivoiriens. En Afrique du Sud, nous avons eu la mauvaise expérience de voir des supporters exiger des perdiems avant d’aller supporter les joueurs. Nous disons que ça ne sera pas le cas cette fois-ci parce que les Ivoiriens n’ont pas d’argent pour le déplacement des supporters. S’agissant du Brésil, effectivement, vous l’avez dit, c’est un pays-continent. Nous savons que les diasporas africaines vont nous supporter et c’est à ce niveau là que l’une des missions exploratoires au Brésil nous a permis de contacter avec des supporters locaux. Ne l’oublions pas, le Brésil est bien organisé en matière de football. Et dans chaque ville vous avez des associations de supporters qui se mobilisent tous pour supporter leurs clubs. Nous sommes rentrés en contact avec ces clubs, avec tous les responsables des différentes villes où les Eléphants jouent. Ils se sont engagés à soutenir la Côte d’Ivoire. Nous allons maintenir les contacts pour que les Ivoiriens ne soient pas orphelins au niveau des terrains. Vous verrez des drapeaux ivoiriens partout pour aller célébrer les buts que marqueront nos attaquants. Les Ivoiriens font partie des meilleures nations au monde et ils auront des supporters à côté des 150 résidents que nous avons identifiés.

 

Nous avons appris qu’au-delà du ministre, le gouvernement entend aussi manifester son appui et son intérêt pour les Eléphants à travers certains programmes où vos collègues pourront vous appuyer et en fonction des résultats ; pourquoi pas le Premier Ministre. Est-ce qu’on peut en savoir plus ?

 

Vous-même vous l’avez dit, en fonction des résultats. Je peux vous dire qu’en fonction des résultats, le Premier ministre et le Président de la République ne manquent pas de convoquer des réunions, même les week-ends. Mais là, si les Eléphants arrivent en quart de final, je peux vous garantir que c’est plusieurs groupes qui déferleront au Brésil parce que, cela sera mémorable. Notezle, nous n’avons pas encore passé le premier tour et le jour où, les Ivoiriens passeront le premier our, non seulement à Abidjan tout sera gratuit, mais le Président de la République que je connais et qui est en contact permanent avec ses joueurs fera parler son coeur. Le ministère demandera au gouvernement de mobiliser les ressources pour aller soutenir effectivement l’équipe nationale. Mais, en attendant, le travail gouvernemental continu ici à Abidjan, et c’est la chance que nous avons d’échapper momentanément à ce programme de travail, en le poursuivant donc à une autre façon au Brésil, parce que de toutes les façons, si les Eléphants gagnent, c’est le travail du ministre et nous n’allons pas cracher sur le morceau.

 

Source l'intelligent d'abidjan



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