
Don de 100 millions au candidat Ouattara: un cadeau condamnable venant de la fêtière des PCA des sociétés d’État
Une vive polémique secoue la sphère publique après l’annonce d’un don de 100 millions de FCFA offert par la fêtière des Présidents des Conseils d’Administration (PCA) des entreprises publiques et sociétés d’État de Côte d’Ivoire au profit du candidat du RHDP, Alassane Ouattara.
Ce geste, qui se voulait selon ses auteurs un signe de soutien à la « stabilité et à la continuité de l’action gouvernementale », est largement perçu comme une dérive institutionnelle confondant l’État et le parti au pouvoir.
Le président de la fêtière des PCA, M. Gnizako, a tenté de s’en défendre sur le plateau du Grand Talk de Life TV, évoquant un « geste volontaire et personnel » de la part des membres. « Il ne s’agit pas de fonds publics, mais d’une contribution libre de responsables engagés pour la réussite du pays », a-t-il assuré.
M. Gnizako a également tenté de justifier cette démarche en prenant l’exemple des maires et des élus locaux, qui soutiennent souvent publiquement un candidat sans que cela ne suscite de controverse. Mais la comparaison peine à convaincre : contrairement à ces derniers, les PCA sont nommés par décret présidentiel et représentent directement l’État dans la gouvernance des entreprises publiques. D’où une question centrale : faut-il désormais, pour conserver ou obtenir une nomination, prêter allégeance au chef de l’État ?
Pour de nombreux observateurs, cet acte viole le principe de neutralité de l’administration publique et jette le doute sur l’indépendance des dirigeants d’entreprises étatiques. La législation ivoirienne encadre pourtant strictement la participation des institutions publiques à la vie politique, afin d’éviter toute utilisation des moyens de l’État à des fins partisanes.
À l’approche de la présidentielle du 25 octobre, cette affaire fragilise encore davantage l’image d’un pouvoir accusé de confusion entre l’intérêt général et les intérêts politiques. Elle relance également le débat sur la gouvernance publique et la responsabilité morale des dirigeants nommés, dans un contexte électoral de plus en plus tendu.
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