Présidentielle 2025 : Henriette Lagou veut bâtir une Côte d’Ivoire réconciliée et tournée vers le social

La candidate à l’élection présidentielle pour le compte du Groupement des partenaires pour la paix (GP-Paix), Henriette Lagou, a présenté lundi 22 septembre 2025, lors d’une conférence de presse à son QG de campagne à Cocody, sa vision pour une Côte d’Ivoire réconciliée, à travers un projet centré sur la paix, le dialogue et la cohésion sociale.

« La paix, ce n’est pas seulement un mot, c’est un comportement et même une manière de vivre », a affirmé Mme Lagou, citant un homme politique et d’ajouter que cette exigence doit se refléter dans la vie professionnelle, sociale et politique.

Elle a, par ailleurs, regretté que les tensions et frustrations sociales minent le quotidien des populations et freinent l’élan de développement du pays. Elle a appelé les Ivoiriens à « prendre la paix pour eux-mêmes, leurs enfants et petits-enfants », rappelant les enseignements de grandes figures comme Mahatma Gandhi et Félix Houphouët-Boigny.

Au-delà de la paix, Henriette Lagou a détaillé les axes majeurs de son projet de société, notamment le renforcement du social à travers la santé et l’éducation. Elle a annoncé son ambition de doter chaque département d’un hôpital et chaque village d’un centre de santé de proximité, soulignant les limites actuelles de la couverture maladie universelle (CMU).

« Quand on arrive dans certains villages, il n’y a même pas de centre de santé. Comment peut-on couvrir la population de façon totale ? », s’est-elle interrogée.

Sur le plan éducatif, elle a plaidé pour un meilleur encadrement et une régulation du système afin d’améliorer les taux de réussite scolaire, dénonçant l’existence d’écoles précaires dans plusieurs localités.

« Notre pays a besoin du social, que ce soit en matière de santé, d’éducation ou de protection des populations », a-t-elle souligné, précisant que son approche repose sur son expérience en tant que professionnelle de la sécurité sociale et de la gestion publique.

La présidente du GP-Paix a enfin insisté sur l’importance de promouvoir la tolérance et l’unité nationale (…), estimant que la paix constitue la condition préalable à tout développement durable.

(AIP)