Sensibilisation autour du péage: Le président du Collectif monte au créneau à Anyama

Après le lancement officiel du péage de l’autoroute du nord le 15 mai 2014 à Attinguié par le Chef du gouvernement, Daniel Kablan Duncan, place maintenant aux commentaires. En la matière, chacun y va de son avis. Abdoulaye Sylla, président du Collectif des syndicats des conducteurs et chauffeurs de Côte d’Ivoire, fait partie de ceux qui œuvrent pour la sensibilisation. Au cours d’une de ses récentes rencontres avec les chauffeurs d’Anyama, il a invité ceux-ci à adhérer à la mesure. Arguant que les coûts appliqués à chaque classe de véhicule, ne représentent que la moitié de ce qui était déboursé en temps de crise, et même peu avant. ‘’Vous les chauffeurs de Massa, vous payiez souvent plus de 30 000 FCFA sur l’axe Abidjan-Daloa, rien qu’en aller. Et le lendemain, vous étiez encore astreints à la même contrainte. A comparer cela avec ce qui vous payez officiellement aujourd’hui accompagner de toutes les commodités, vous voyez la nette différence qui se dégage’’, leur a-t-il fait savoir sans, fioritures. A M. Sylla de préciser que l’argent antérieurement perçu avant le péage, était illégal, et destiné aux poches de certains individus, à l’inverse de celui du péage qui est bénéfique pour tout le pays, en termes de rénovation, d’ entretien, et de création de nouvelles routes. Toute chose qui, selon lui, permet de maintenir les engins en bon état. De l’avis du président du Collectif des syndicats chauffeurs, il n’y a pas de recettes magiques quant à l’entretien du réseau routier : il faut payer. Boutant hors ceux qui font des comparaisons entre les coûts appliqués en Côte d’Ivoire et ceux de certains pays de la sous-région, l’orateur a répondu que la qualité des routes ne sont pas les mêmes, encore moins les distances. Pour lui, dans ces pays, ce sont la plus part du temps des routes secondaires, et non des auto routes, à l’exception du Ghana, ou de son avis, la distance ne vaut pas celle de la Côte d’Ivoire. En tout cas, selon Sylla Abdoulaye, le confort routier offert par le Fonds d’entretien routier (Fer), à un coût.

KONE Seydou

Source amanien.info