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Boycott du RGPH 2014: Des responsables du FPI arrêtés



Au moment où nous mettions sous presse hier jeudi, Gbeada Jean Marie, secrétaire de section Fpi de Bonta et coordonnateur du canton Blossé, Gbeada Alphonse, secrétaire de base Fpi de Zan Hounien, Bagui Tea Jacques, délégué Fpi de Zan-Hounien et Tro Belé Cathérine, militante de l’Offpi, étaient encore pensionnaires de la brigade de gendarmerie de Danané.

Partis répondre à une convocation mardi dernier, ils ont été gardés à vue « pour troubles à l’ordre public », comme cela leur a été signifié. En réalité, ces responsables de base du Fpi refusent de se faire recenser. Mais, bien plus, en tant que leaders de leur parti, ils auraient parcouru villages et campements du département pour exhorter leurs militants au respect du mot d’ordre de la direction du parti appelant au boycott de l’opération de recensement.
Tout a commencé, selon nos sources, il y a environ deux semaines, par une convocation adressée à Gbeada Jean Marie, par le sous-préfet de Seileu, Amon Agathe Cathérine, dans sa zone de compétence politique. A l’autorité administrative, il fera comprendre que son refus de se faire recenser, répond au mot d’ordre de boycott lancé par son parti. « Après quoi, on m’a dit que je ferais la prison si je refuse de me faire recenser », nous a confié Gbeada Jean Marie, avec qui nous avons pu échanger.
Dimanche dernier, a-t-on appris, une mission de sensibilisation du sous-préfet, escortée par la gendarmerie, s’est rendue dans le village de Zan-Hounien, base des responsables du Fpi arrêtés. Ces derniers, qui étaient déjà objets de plusieurs menaces d’interpellation, avaient choisi, ce jour, de se cacher en brousse.
Le lundi 2 juin, lendemain de la mission de sensibilisation, des gendarmes sont arrivés à nouveau dans le village et ont déposé, cette fois, des convocations pour les 4 leaders locaux. En décidant de répondre aux convocations dans les locaux de la gendarmerie, ces responsables frontistes ne savaient pas qu’ils y seraient gardés. Joint hier pour en savoir davantage, le commandant de brigade, l'adjudant-chef Koné Tina a déclaré qu'il n'est pas autorisé à en parler. « Je ne suis pas autorisé à parler de cela avec les journalistes. La seule personne habilitée à en parler, c'est le procureur. Référez-vous à lui », a indiqué le chef de la brigade.

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