Crise à la FESCI : Une assemblée générale sous haute surveillance, hier - La Police boucle la zone

Mais que de péripéties ! C'est qu'elle était prévue pour démarrer à 10H, au Lycée Pierre Gadié de Yopougon. Mais à l'heure indiquée, les forces de l'ordre y effectuent une descente, en grand nombre, en l'absence de Mian. Les discussions sur place n'aboutissent pas. Les organisateurs sont convoqués au commissariat de police du 16ème arrondissement. Il leur est signifié qu'étant donné que la Fesci a deux têtes, depuis quelques jours, il pourrait avoir du grabuge.

Mian qui arrive sur les lieux, convainc les autorités policières de ce qu'il ne pourrait y avoir de violence et demande que le site soit sécurisé. Mais une fois au lycée, les responsables opposent leur refus à la tenue de cette Age. Par petits groupes, entre temps, des membres de la Fesci arrivent. Mais vers 14H, ils se retirent dans un groupe scolaire, non loin du palais de Justice, dans le périmètre du terminus 40. La Police boucle la zone. L'unique entrée de l'école est mise sous contrôle d'éléments de la Fesci.

Le second point de sécurité se situe à l'entrée de la salle devant abriter la rencontre. Ici, le « rideau » n'est franchi que par les secrétaires de section et les coordonnateurs (beaucoup sont venus de l'intérieur du pays). Les militants et sympathisants sont dirigés vers une grande salle. Celle-ci refuse d'ailleurs du monde. A 14h20, quand Mian Augustin arrive, des hourras, youyous, cris de joie et autres vivats fusent de partout. Celui-ci salue, de passage, les militants et sympathisants de la main, avec de larges sourires en appui...

Source educarriere