
LA CÉCITÉ POLITICO - SCIENTIFIQUE DE MAMADOU KOULIBALY
Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, Mamadou Koulibaly, ancien ministre éphémère de l’Économie et des Finances et président de l’Assemblée Nationale de la Côte d’Ivoire, sous le régime du président Laurent Gbagbo (2000 –2010) et fondateur d’un minuscule parti politique, dénommé LIDER, a osé donné des leçons de politique de développement économique au président Alassane Ouattara. Quel culot et quelle cécité politico- scientifique de sa part !
Sans être l’avocat du président Ouattara, et en citoyen libre de ce pays, y ayant été témoin oculaire de l’évolution de son développement économique depuis le début des années 1980 (en tant qu’agent du ministère de l’Économie et des Finances), mais, surtout en tant qu’universitaire ayant publié huit livres d’économie sur les problèmes monétaires et de développement (et mis sur pied autant de théories économiques), vérifiables sur l’internet , en tapant mon nom sur GOOGLE, je sens comme un devoir de réagir aux allégations infondées et aux argumentations antiéconomiques de monsieur Mamadou Koulibaly. Dans cet exercice, je ne saurai taire aucune vérité (scientifique), si dure soit-elle ; en ma qualité d’économiste, j’ai l’obligation morale d’éclairer scientifiquement le peuple sur les questions économiques, quand d’autres le manipulent et le trompent à des fins politiciennes. Moi, je n’ai pas d’électorat à conquérir, à contenir, à tromper ou à détourner des vrais problèmes ; la Science ne trompe pas, elle éclaire, car interprétant scientifiquement la réalité.
Dans sa vidéo, le sieur Mamadou Koulibaly dit que construire des infrastructures économiques(routes, ponts, échangeurs, aéroports, ports, barrages, structures de télécommunication, installations électriques) et des bâtiments publics comme le fait le président Ouattara, « c’est chercher simplement les honneurs et le prestige, et non développer la Côte d’Ivoire » ; que diantre, de quel courant de pensée économique se réclame notre professeur d’économie Mamadou Koulibaly, ou, plus exactement, a - t-il oublié si rapidement ses leçons d’économie ? Évidemment, tout porte à croire qu’il a oublié les leçons qu’il a, jadis, apprises par cœur, puis enseignées, sans comprendre, peut-être.
En effet, dire que les infrastructures économiques ne sont pas facteurs de développement économique est une énormité du point de vue de la rationalité économique ; La théorie économique enseigne que les infrastructures économiques (citées plus haut) sont rentables et contribuent à améliorer la rentabilité des autres secteurs d’activité, dans une économie (cf. Robert Lucas,2000 ; Paul Romer, 1986, tous deux Prix Nobel d’économie et bien d’autres grands économistes) ; d’ailleurs, pour les spécialistes et vrais économistes ayant la tête sur les épaules, le secteur des télécommunications fait partie de ce que la théorie économique identifie comme des secteurs à rendement croissant ; en d’autres termes, cela veut dire que dans ces secteurs, si on multiplie les inputs par un chiffre N, l’output (production), augmentera par un multiple de ce chiffre N.
Mamadou Koulibaly ignore aussi la théorie néoclassique de le croissance (cf. Robert Solow, 1956 ; Harrod-Domar, 1960, 1957 ; etc.,) qui pose que la croissance économique (g) est fonction des facteurs capital(K), travail (L), et progrès technique (λ), ce dernier étant la science, les inventions et innovations technologiques ; ce qui donne, mathématiquement,
F(g) = f( K,L,λ)
étant entendu que d’autres facteurs (productivité des inputs, emploi rationnel et optimal des facteurs de production etc., ) y concourent également selon de nouvelles théories développées récemment.
De toute évidence, Mamadou Koulibaly comprend mal ces théories, n’ayant sans doute pas renouvelé ses connaissances économiques depuis des décennies. Or, la théorie économique évolue tellement vite que tout économiste est dépassé au bout de trois ou quatre années s’il ne suit pas son évolution à travers les grands magazines anglo-saxons de publications scientifiques en économie, à 99% américains.
C’est dommage pour lui et bien d’autres économistes idéologues (dans ce pays) qui, ayant profité, jadis, du juste et performant système d’Éducation Nationale du président Houphouët où seul le mérite (donc l’excellence) comptait, ont fait de bonnes études, mais progressivement se sont englués dans des considérations idéologiques et n’ont jamais pu, par ce fait, suivre l’évolution de la théorie économique et renouveler leurs connaissances scientifiques ; or, le Savoir, contrairement à l’adage, ce n’est jamais un acquis ; seulement, on peut en faire un acquis, à condition de le maintenir, l’entretenir et le renouveler au fur et à mesure de l’évolution de la Science.
Lui, Mamadou Koulibaly, assistant, puis professeur d’économie à l’Université Houphouët-Boigny d’Abidjan, bénéficiait de primes mensuelles de recherche ; mais, il n’a jamais pu mettre sur pied une seule théorie économique, se contentant de publications d’articles dans les magazines de seconde zone( puisqu’il ne parle l’anglais , la langue de publication scientifique) et de livres à valeur scientifique plus ou moins douteuse, sans démonstration mathématique (donc scientifique), parce que plus idéologique que proprement scientifique. Chaque ivoirien, dans le domaine de sa spécialité, a le devoir de contribuer à l’avancement du pays. Or, Mamadou Koulibaly, enseignant-chercheur ayant échoué dans la recherche en Sciences économiques, s’est lancé dans la politique où il a encore échoué lamentablement, avec le régime du président Gbagbo. Pourtant, il s’érige en donneur de leçons au lieu de se terrer.
Dans sa critique contre le président Ouattara et sa politique économique, le lecteur comprend bien maintenant que Mamadou Koulibaly dit des contre-vérités scientifiques et fait preuve de cécité scientifique, inadmissible dans les milieux académiques et scientifiques. D’où le sens de ma présente réaction.
En matière d’actions de développement économique, Mamadou Koulibaly est loin, très de pouvoir s’ériger en donneur de leçon ; il a occupé des postes-clefs, dans le régime « calamiteux » du président Laurent Gbagbo, qui n’a laissé aucune trace de développement dans ce pays , n’ayant pas été même capable d’achever le projet du troisième pont d’Abidjan dont la pose de la première pierre avait été faite en 1999 et le financement pratique bouclé, sous le régime du président Bédié ; il a fallu le président Ouattara pour le réaliser et le baptiser Pont Henri Konan Bédié( HKB). Le régime FPI version Gbagbo d’alors, était même incapable d’enlever les ordures ménagères dans la ville d’Abidjan, devenue Abidjan - la Poubelle, autrefois si propre et belle! Pourtant, le budget de l’État ivoirien pendant huit ans (2002- 2010) ne servait qu’aux dépenses de la moitié du pays, l’autre moitié ayant été sous contrôle de la rébellion. Les seuls véritables souvenirs du régime du président Gbagbo, en matière de gestion, sont catastrophiques : c’est le détournement des centaines de milliards de francs CFA, dans la filière Café-Cacao, resté tristement célèbre et impérissable dans la mémoire collective des ivoiriens (cf. les procès intentés) ; c’est aussi l’importation abominable de déchets toxiques contre des centaines de milliards de francs CFA versés à certains dignitaires du régime Gbagbo qui a cruellement intoxiqué et tué de nombreux citoyens ivoiriens.
Mamadou Koulibaly a été ministre de l’Économie et des Finances et n’a jamais participé aux réunions annuelles du FMI et de la Banque Mondiale qui réunissent à Washington (ou ailleurs quelquefois) tous les bailleurs de fonds pour discuter et proposer des solutions aux économiques des pays - membres et de l’économie mondiale ;
Président de l’Assemblée nationale, il a rarement siégé aux différentes sessions des parlementaires ; pourtant, il était mandaté par le peuple et rémunéré pour le faire ; voilà l’homme politique qui ose donner des leçons de devoir et de politique de développement aux autorités de ce pays.
Lui, Mamadou Koulibaly, peut parler aujourd’hui librement pour dire des contre-vérités, sans risque d’être arrêté ou assassiné ; mais, sous le régime du président Gbagbo dont il été le numéro deux jusqu’au bout, les opposants étaient traqués, sans relâche et les escadrons de la morts (cf. les reportages à l’époque de TV5, FRANCE 24) tuaient tous ceux qui osaient émettre publiquement une opinion contraire à celles de ce régime ; les plus chanceux contradicteurs du régime étaient emprisonnés sans jugement ou contraints à l’exile ; par exemple, les musiciens Serge Billy Billy, Tiken Jah Facoly, d’autres leaders d’opinion et des hommes politiques ont dû quitter le pays.
Et c’est parce que ce régime liberticide a été dégagé que moi, je peux écrire aujourd’hui pour porter la contradiction à Mamadou Koulibaly, et que les autres ivoiriens peuvent émettre librement leurs opinions.
Dr Molière Sandavoy Djelhi Yahot
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