
L’Europe mise sur l’Afrique pour ses terres rares
L’Europe cherche à diversifier ses sources de terres rares, matières premières essentielles pour les technologies vertes. Un projet africain, au Malawi, se retrouve au cœur de cette stratégie. L’Union européenne soutient une usine de traitement en Pologne qui utilisera les ressources de cette mine africaine.
Un partenariat stratégique pour l’approvisionnement
L’Union européenne a inclus un projet de traitement de terres rares en Pologne dans sa liste de 47 projets stratégiques. Cette usine polonaise, située à Pulawy, s’approvisionnera en matières premières depuis la future mine de Songwe Hill au Malawi. L’objectif est de sécuriser l’accès de l’Europe aux terres rares, indispensables pour les éoliennes et les batteries électriques.
L’intégration de ce projet dans la liste de l’UE facilite son accès aux financements et accélère les procédures administratives. Les permis pour ce type de projet seront délivrés en 15 mois, contre 5 à 10 ans actuellement. L’UE souhaite ainsi réduire sa dépendance à la Chine, qui domine le marché des terres rares. L’Afrique, avec 30 % des réserves mondiales, devient un partenaire clé dans cette stratégie.
« Avec 30 % des réserves mondiales de minéraux critiques, l’Afrique peut accompagner cette dynamique, comme l’illustre le projet Pulawy ». Le projet de Songwe Hill, opéré par Mkango Resources, prévoit de livrer 8 425 tonnes de carbonate de terres rares par an pendant 18 ans. L’usine de Pulawy transformera ce carbonate en oxydes de néodyme, praséodyme, dysprosium et terbium, des métaux essentiels pour les technologies vertes.
Vers une industrialisation locale en Afrique
Au-delà des partenariats institutionnels, des accords commerciaux se développent entre l’Afrique et l’Europe. Des entreprises européennes, comme Traxys, négocient des accords d’approvisionnement en graphite avec des projets africains. Cependant, l’Afrique souhaite évoluer vers une industrialisation locale. Les pays africains remettent en question le modèle d’exportation de matières premières brutes. Ils souhaitent transformer ces ressources sur place pour maximiser les retombées économiques.
« Les États africains poussent désormais pour une industrialisation locale, remettant en cause un modèle d’exportation brute qui limite les retombées économiques ». Cette volonté d’industrialisation locale pourrait redéfinir les relations entre l’Afrique et l’Europe dans le secteur des minéraux critiques. L’enjeu est de créer des partenariats équilibrés, bénéfiques pour les deux continents.
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