
La Côte d’Ivoire à l’honneur des African Cinema Days à Paris
La quatrième édition des African Cinema Days, organisée par Cinewax et la Cinémathèque Afrique, a mis en lumière le cinéma de la Côte d’Ivoire à Paris durant trois jours. Plus de 600 participants ont assisté à cet événement riche en projections de films cultes, en animations pour la jeunesse et en festivités animées. Les célébrations ont débuté au Club de l’Étoile avec la projection de Bal Poussière (1989), un chef-d’œuvre restauré d’Henri Duparc.
Immersion dans le cinéma de la Côte d’Ivoire
La Côte d’Ivoire a été mise en lumière lors de ces journées dédiées au cinéma africain. Le public parisien a découvert ou redécouvert des œuvres cinématographiques importantes. Ces projections ont permis une immersion profonde dans la culture et l’histoire ivoirienne.
Pendant trois jours, les spectateurs ont exploré la richesse du cinéma africain à travers des classiques. Des films tels que La Femme au Couteau (1969) de Timité Bassori et Wariko, le gros lot (1994) de Fadika Kramo-Lanciné ont été présentés. Ces œuvres proviennent du vaste catalogue de la Cinémathèque Afrique, qui compte plus de 1 800 films réalisés entre 1950 et aujourd’hui. Elles ont offert un regard précieux sur l’évolution et les réalités du continent africain.
Aïssa Diaby, porte-parole de la Cinémathèque Afrique, a souligné l’importance de cet événement pour la diaspora. « Notre objectif, c’est de permettre à la diaspora de se réapproprier ces films et de saisir leur dimension historique », a-t-elle déclaré. Le dimanche, La Machine du Moulin Rouge a accueilli les plus jeunes avec des projections joyeuses des animations Akissi et Aya de Yopougon. Les rires des enfants ont empli la salle, créant une atmosphère festive et conviviale.
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Perspectives d’avenir pour le cinéma ivoirien
Un panel de discussion intitulé “La Côte d’Ivoire, nouvelle destination du cinéma africain ?” a réuni des professionnels du secteur. Réalisateurs, producteurs et comédiens ont échangé sur les dynamiques actuelles de l’industrie cinématographique ivoirienne. Ils ont exploré les opportunités et les défis pour l’avenir du cinéma dans ce pays.
Olivier Kissita, comédien et réalisateur, a exprimé son optimisme quant à l’avenir du cinéma ivoirien. « De plus en plus d’institutions s’intéressent au cinéma ivoirien. Il y a aussi quelques ponts avec la sphère anglophone. Ça laisse présager de belles choses », a-t-il affirmé. La soirée de clôture a célébré la culture ivoirienne avec un DJ set, un spectacle humoristique de Sacko Camara et un concert de Meiway, le roi du Zoblazo. L’ambiance dansante et le public enthousiaste ont marqué une fin mémorable à cette édition.
L’édition 2025 des African Cinema Days a confirmé son rôle essentiel dans la promotion des cinémas d’Afrique et de leurs diasporas. Cet événement a été un carrefour d’art, de mémoire et de festivités, laissant présager une prochaine édition tout aussi enrichissante.
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